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Nigéria : inauguration de trois installations pour soutenir l’exploitation du gaz

Date de création: 16 mai 2024 12:23

(Agence Ecofin) - Au-delà de leurs efforts pour augmenter les contributions du pétrole à l’économie, les autorités du Nigéria travaillent activement à renforcer la monétisation des ressources gazières du pays.

Bola Tinubu, le président du Nigéria, a procédé, mercredi 15 mai, à l’inauguration de trois infrastructures dans les États du Delta et D’Imo, destinées à l’exploitation des ressources gazières du pays.

Ce développement concerne d’abord l’unité de traitement de gaz naturel AHL 2 d’une capacité de 200 millions de pieds cubes standards de gaz par jour, développée par AHL Limited, une joint-venture réunissant la compagnie locale Sterling Oil Exploration and Production Co (SEEPCO) et la NNPC Ltd, la société publique du pétrole.

Il implique ensuite l’usine de traitement du gaz d’ANOH, d’une capacité initiale de 300 millions de pieds cubes standards de gaz par jour ainsi qu’un gazoduc de 23,3 km reliant l’infrastructure à la station de comptage et de transfert de propriété d’Obiafu-Obrikom-Oben (OB3). L’ensemble est exploité par ANOH Gas Processing Company (AGPC), une coentreprise entre Seplat Energy et la NNPC Gas Infrastructure Company (NGIC), filiale de la NNPC Ltd.

« Il est réjouissant de constater que lorsque ces projets seront pleinement opérationnels, environ 500 millions de pieds cubes standards de gaz par jour au total seront fournis au marché intérieur à partir de ces deux usines de traitement du gaz, ce qui représente une augmentation de plus de 25 % de l’approvisionnement en gaz », a déclaré le président lors de la cérémonie à laquelle il a participé par vidéoconférence.

Mele Kyari, le patron de la NNPC Ltd, a fait écho à l’intervention du président Tinubu en soulignant l’importance de ces initiatives pour améliorer la sécurité énergétique du Nigéria qui, d’après un rapport de PricewaterhouseCoopers (PwC), disposerait d’environ 210,8 Tcf de gaz naturel en réserve. Un potentiel largement sous-exploité qui offre au pays l’opportunité de s’imposer comme « la centrale gazière de l’Afrique », si des « investissements adéquats » sont réalisés.

Abdel-Latif Boureima 

Source: agenceecofin